SURDOSAGE MEDICAMENTEUX ET FAUTE DU PHARMACIEN...
janvier 2013
mardi 8 janvier 2013
DEFECTUOSITE DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET RESPONSABILITE DU FABRICANT
mardi 8 janvier 2013, 14:36
FAITS : Pose d’un stimulateur cardiaque M. triple chambre avec défibrillateur M. multi sites. Suite à cette intervention, la patiente a souffert de chocs électriques inappropriés du dispositif implanté, ce qui a provoqué son décès. = dysfonctionnement du défibrillateur dû à une rupture de la sonde F EXPERTISE : " Le dysfonctionnement de la sonde du défibrillateur est en relation directe avec l'hospitalisation ayant motivé deux interventions, l'une pour dysfonction de sonde, l'autre pour déplacement de sonde. Un lien de causalité direct et certain, peut être établi entre le décès de la patiente et la prise en charge litigieuse consistant en la pose d'un défibrillateur puis en un...
INFECTION NOSOCOMIALE ET NON RESPECT DES PROTOCOLES D'HYGIENE ET DES REGLES D'ASEPSIE
mardi 8 janvier 2013, 14:48
FAITS : Blessure de l'index de la main droite avec une disqueuse. Transfert au service des urgences d'une clinique. Opération par un médecin urgentiste. Soins par trois autres médecins urgentistes. Contraction d'une infection. EXPERTISE : = > Manquements à l'encontre de l'ensemble des médecins : intervention en salle de suture et non dans un bloc opératoire, sans masque ni calot mais seulement avec des gants stériles, sans préparation cutanée ni antibio-prohylaxie etc. Pourtant, une plaie en regard d'une articulation est quasi systématiquement associée à une section du tendon extenseur ce qui fait courir le risque d'une arthrite septique. Les experts reprochent également à la clinique :...
DEFAUT D'ORGANISATION ET DE FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE LA CLINIQUE ET RESPONSABILITE ENGAGEE
mardi 8 janvier 2013, 14:56
lorsqu'il y a : Un trop long délai entre le diagnostic et l'intervention chirurgicale alors même que l'état de santé d'un patient se dégrade rapidement. Cf. CA Rennes - 21 mars 2012 une transmission incomplète ou imprécise d'informations sur l'évolution de l'état de santé d'un patient dans le dossier de soins infirmiers par le personnel salarié d'une clinique. Cf. TGI Bourg-en-Bresse, 29 mars 2012 un service des urgences d'une clinique comptant dans ses effectifs du personnel ne possédant pas la formation et l'expérience requise en matière de prise en charge de polytraumatisés de la route (nécessité d'une équipe pluridisciplinaire) L'organisation et le fonctionnement de la Clinique ne permet...
PHOTOGRAPHIE DE L'ACCOUCHEMENT ET RESPECT DE LA VIE PRIVEE
mardi 8 janvier 2013, 16:29
Opposition d'une patiente à la prise de photographies lors de son accouchement. Il n'y a pas systématiquement violation du principe du respect à la vie privée dont le doirt à l'image est une composante. En l'espèce, il résultait de l’instruction que les clichés avaient été pris à des fins thérapeutiques dans le seul but d’être versés au dossier médical de l’intéressée. La prise de photographie n'a d'ailleurs pas entraîné la violation du principe de la dignité humaine, puisque ces photographies prises par l'hôpital n'avaient pas pour but d'être divulguées et donc ne nécessitaient pas d'accord préalable de l'intéressé. Cf. Cour administrative d’appel Nantes, 23 février 2012, n° 10NT01752...
vendredi 11 janvier 2013
RESPONSABILITE MEDICALE ET PROCEDURE AMIABLE DEVANT LES CRCI
vendredi 11 janvier 2013, 11:27
Depuis une loi du 4 mars 2002, tout patient qui s’estime victime d’un accident médical (après faute ou non du praticien) peut présenter une demande en vue d’indemnisation près des commissions régionales de conciliations et d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI). Le recours à l’avocat n’est pas obligatoire et le dossier de saisine est disponible sur internet. Cette procédure s'effectue en plusieurs étapes: demande du patient adressée à la CRCI de sa région par lettre recommandée avec accusé de réception. si recevabilité = > désignation d’un expert qui diligente une expertise médicale. rapport d’expertise La CRCI ne sera toutefois compétente que si : acte médical à l’origine de...
lundi 21 janvier 2013
CHANGEMENT DE SEXE A L'ETAT CIVIL SANS OPERATION
lundi 21 janvier 2013, 17:30
Le Tribunal d'Agen a accepté un changement d'état civil alors même que l'interessé, devenu femme par prise d'hormones, n'avait pas subi d'intervention chirurgicale. Pour quelles raisons ? Pour que sa transformation physique du fait de la prise d'hormones soit en adéquation son image sociale, son identité et son état civil. Cela est logique dans la mesure où le ministère de la Justice avait estimé en mars 2010, que le “principe du respect dû à la vie privée justifie que l’état civil indique le sexe dont la personne a l’apparence”. Selon le Ministre de la Justice : “L’opération de réassignation sexuelle ne doit pas être systématiquement exigée dès lors que le demandeur apporte la preuve qu’il...
mardi 22 janvier 2013
COMPETENCES DE L'INFIRMIERE FACE A L'URGENCE
mardi 22 janvier 2013, 17:55
L’infirmière ne peut transgresser le cadre légal qui lui est imposé, à savoir décret n°2002-194 du 11 février 2002 sur les actes professionnels et l’exercice de la profession d’infirmier codifié au Code de la Santé Publique (CSP) aux articles R.4311-1 et suivants, le lorsqu’elle se retrouve face à une détresse médicale, c'est-à-dire en cas d’urgence. Il y a urgence lorsque le pronostic vital du patient qui est engagé à court terme nécessite sa prise en charge immédiate. L’urgence est une exception au principe de la prescription médicale écrite : article R. 4311-7 du code de la santé publique. Dans ce cas, l’infirmière peut agir sur seule prescription orale du médecin. En effet, selon...
jeudi 24 janvier 2013
OBLIGATION DE MOYENS DU DENTISTE ET TRAITEMENT PROTHETIQUE
jeudi 24 janvier 2013, 16:26
Le dentiste n'est pas tenu d'une obligation de résultat concernant le matériel prothétique posé à un patient. En effet, le dentiste n'est qu'un prestataire de service et non un prothésiste, fabricant ou producteur. Dès lors, il n'est pas responsable des vices de conception et de confection de la prothèse implantée. En effet, dans un arrêt de 2012, la Cour de cassation a estimé (en se fondant sur les dispositions de la directive 85/374/CEE du 25 juillet 1985 et sur l'arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne du 28 décembre 2011) que : "La responsabilité des prestataires de services de soins, qui ne peuvent être assimilés à des distributeurs de produits ou dispositifs médicaux et...
mercredi 30 janvier 2013
FAUTE CARACTERISEE DU PRATICIEN - ERREUR D'APPRECIATION DE L'ECHOGRAPHIE
mercredi 30 janvier 2013, 09:35
En l'espèce, deux praticiens successivement avaient commis une faute caractérisée dans la mesure où ils mentionnaient chacun dans leur compte-rendu d'échographies que "l'enfant avait ses deux mains" et que "les membres étaient visibles à leurs extrémités", alors que pourtant,...
RETARD DE DIAGNOSTIC ET INFECTION NOSOCOMIALE
mercredi 30 janvier 2013, 10:20
FAITS : Un patient souffre d’une périarthrite scapulohumérale droite. Traitement : trois infiltrations et pratique de radiographies standard. Le rhumatologue prescrit une arthrographie avec arthroscanner. Deux jours après l’arthrographie, son épaule est devenue extrêmement douloureuse. Au 6e jour de l’arthrographie, il consulte en urgence son médecin rhumatologue. Diagnostic : épaule aiguë hyperalgique ». Traitement : infiltration de corticoïdes. Le rhumatologue ne prescrit aucun examen radiologique ou biologique. A J.15 de l’arthroscopie, le patient consulte un chirurgien orthopédiste. Diagnostic : syndrome de Parsonage et Turner. Prescription : électromyogramme et séances de rééducation +...