ERREUR DE REDACTION D'ORDONNANCE

SURDOSAGE MEDICAMENTEUX ET FAUTE DU PHARMACIEN

Jugement TGI / juin 2010

> prescription d'un anticoagulant (AVK).

" le médecin généraliste ne pouvait se voir reprocher qu’une indication pouvant donner lieu à interprétation, alors que le pharmacien, spécialiste du médicament ne pouvait se méprendre sur le caractère inapproprié de l’interprétation qu’elle faisait de la prescription ; que sa faute était d’une extrême gravité puisqu’elle révélait une méconnaissance notoire de la posologie d’un médicament pourtant fréquemment prescrit".

Responsabilités :

  • 30 % pour le médecin généraliste
  • 70 % pour le pharmacien

Il ne peut être reproché au médecin généraliste qu'une prescription non indiquée, contrairement au pharmacien qui est tenu de vérifier la conformité et la cohérence de l'ordonnance avant de délivrer un médicament à un patient. Il doit également, en cas de doute, appeler le médecin prescripteur pour s'assureur qu'il n'y a pas d'erreur de prescription. Tel est notamment le cas lorsque le médecin prescrit une dose de médicament inappropriée.

Le pharmacien n'est pas un simple délivreur de médicament.

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